Fuites du bac : l'homme soupçonné d'être la "source" interpellé
L'homme soupçonné d'être la "source" de la fuite au bac S, employé d'une société de maintenance pour les imprimeries, a été interpellé lundi 27 juin au soir dans le Gard, a-t-on appris de sources proches de l'enquête, confirmant une information d'Europe 1.

Il est le père du jeune homme interpellé dans la matinée et la cinquième personne mise en cause dans le cadre de cette enquête menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. Placé en garde à vue dans le domicile où il a été interpellé, cet homme travaille pour une société de maintenance intervenant dans des imprimeries, dont l'une aurait assuré, pour le compte de l'éducation nationale, l'impression de sujets du baccalauréat.
TROIS HOMMES MIS EN EXAMEN
Le fils, interpellé au matin, est soupçonné d'avoir "présenté l'épreuve du bac", c'est-à-dire l'exercice de probabilités de l'épreuve de mathématiques, à l'un des trois mis en examen, "lequel l'a prise en photo", selon les mêmes sources.
Le 22 juin, un exercice de probabilités du sujet du baccalauréat de l'épreuve de mathématiques de la série S avait été divulgué sur Internet, créant un important débat au sujet de l'examen et de la sécurité de ses épreuves.
Trois jeunes majeurs, dont un lycéen passant le bac scientifique cette année, ont été mis en examen en fin de semaine dernière pour fraudes aux examens, recel de violation de secret professionnel et recel d'abus de confiance. Ils ont été laissés libres, contre l'avis du parquet de Paris, qui avait requis leur placement en détention provisoire. Ce dernier a annoncé, lundi, qu'il n'interjetterait pas appel à leur libération.
UN NOUVEAU BARÈME POUR LE BAC
Selon l'Association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public (APMEP), les copies faibles ou moyennes "perdent de un à deux points par rapport à l'ancien barème" suite aux demandes du ministre de l'éducation nationale Luc Chatel. Celui-ci avait exigé que les quatre points de l'exercice de mathématiques du bac S incriminé soient répartis sur les deux exercices suivants.
Les très bonnes copies, elles, n'ont pas été affectées. "Les correcteurs appliquent rigoureusement les consignes du ministre mais beaucoup regardent quand même l'exercice annulé et voient ce que cela aurait donné avec l'ancien barème", explique Eric Barbazo, président de l'APMEP.
"L'exercice n°1 [de probabilités, qui a été annulé] est bien réussi pour beaucoup de copies", a confié M. Barbazo. Les élèves ont pris le temps de répondre à cet exercice relativement facile pour s'assurer d'obtenir la note de quatre points. Mais les autres exercices étaient un peu plus difficiles, et les élèves faibles ou moyens qui n'ont eu le temps de faire que les exercices 1 et 2 ont pu se sentir pénalisés.
Pour autant, les correcteurs font "preuve d'une certaine indulgence", a dit M. Barbazo. (lemde.fr)
Il est le père du jeune homme interpellé dans la matinée et la cinquième personne mise en cause dans le cadre de cette enquête menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. Placé en garde à vue dans le domicile où il a été interpellé, cet homme travaille pour une société de maintenance intervenant dans des imprimeries, dont l'une aurait assuré, pour le compte de l'éducation nationale, l'impression de sujets du baccalauréat.
TROIS HOMMES MIS EN EXAMEN
Le fils, interpellé au matin, est soupçonné d'avoir "présenté l'épreuve du bac", c'est-à-dire l'exercice de probabilités de l'épreuve de mathématiques, à l'un des trois mis en examen, "lequel l'a prise en photo", selon les mêmes sources.
Le 22 juin, un exercice de probabilités du sujet du baccalauréat de l'épreuve de mathématiques de la série S avait été divulgué sur Internet, créant un important débat au sujet de l'examen et de la sécurité de ses épreuves.
Trois jeunes majeurs, dont un lycéen passant le bac scientifique cette année, ont été mis en examen en fin de semaine dernière pour fraudes aux examens, recel de violation de secret professionnel et recel d'abus de confiance. Ils ont été laissés libres, contre l'avis du parquet de Paris, qui avait requis leur placement en détention provisoire. Ce dernier a annoncé, lundi, qu'il n'interjetterait pas appel à leur libération.
UN NOUVEAU BARÈME POUR LE BAC
Selon l'Association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public (APMEP), les copies faibles ou moyennes "perdent de un à deux points par rapport à l'ancien barème" suite aux demandes du ministre de l'éducation nationale Luc Chatel. Celui-ci avait exigé que les quatre points de l'exercice de mathématiques du bac S incriminé soient répartis sur les deux exercices suivants.
Les très bonnes copies, elles, n'ont pas été affectées. "Les correcteurs appliquent rigoureusement les consignes du ministre mais beaucoup regardent quand même l'exercice annulé et voient ce que cela aurait donné avec l'ancien barème", explique Eric Barbazo, président de l'APMEP.
"L'exercice n°1 [de probabilités, qui a été annulé] est bien réussi pour beaucoup de copies", a confié M. Barbazo. Les élèves ont pris le temps de répondre à cet exercice relativement facile pour s'assurer d'obtenir la note de quatre points. Mais les autres exercices étaient un peu plus difficiles, et les élèves faibles ou moyens qui n'ont eu le temps de faire que les exercices 1 et 2 ont pu se sentir pénalisés.
Pour autant, les correcteurs font "preuve d'une certaine indulgence", a dit M. Barbazo. (lemde.fr)
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